Atlas de l’inspection visuelle à l’acide acétique du col de l’utérus pour dépister, trier et déterminer l’éligibilité des lésions au traitement ablatif

Etant donné la nature subjective du test IVA, ses résultats dépendent des compétences du professionnel de santé qui le réalise, de son aptitude à bien visualiser le col de l’utérus, à repérer les modifications qui se produisent après l’application d’acide acétique, et à les interpréter correctement. Pour minimiser les erreurs lors d’une IVA, le professionnel de santé qui la pratique doit posséder une parfaite connaissance des procédures, des techniques de visualisation et des critères de catégorisation. Plus il examine de cas avec des résultats corroborant ceux du formateur, plus ses compétences s’améliorent. Enfin, grâce aux techniques de téléphonie mobile et à l’utilisation de dispositifs de grossissement comme les mini-colposcopes, il peut aussi prendre des photos des cas douteux et bénéficier d’un avis d’expert en temps réel.

Au cours du test IVA, les sources d’erreurs sont les suivantes :

• Exposition incomplète du col de l’utérus
• Visualisation incomplète de la JPC
• Visualisation incomplète des marges des régions acidophiles
• Erreurs d’évaluation
• Eclairage insuffisant.