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Atlas de l’inspection visuelle à l’acide acétique du col de l’utérus pour dépister, trier et déterminer l’éligibilité des lésions au traitement ablatif

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Instruments, consommables et installations nécessaires pour l’examen du col de l’utérus après l’application d’acide acétique – Instruments et consommables nécessaires

  

L’un des principaux avantages de l’IVA, que ce soit pour le dépistage ou pour déterminer l’éligibilité au traitement ablatif, réside dans le fait qu’elle ne nécessite pas d’instruments spéciaux (autres que ceux déjà disponibles dans les centres de soins de santé primaires) et que les consommables sont bon marché, faciles à se procurer. Les programmes de dépistage s’appuyant sur l’approche « dépister et traiter » doivent faire en sorte que les centres de dépistage disposent d’installations permettant de pratiquer des traitements ablatifs (cryothérapie et/ou thermo-ablation).

Instruments et équipements nécessaires :

  • Table d’examen : la table d’examen peut être équipée de repose-jambes ou d’étriers, mais ce n’est pas indispensable. L’examen peut être pratiqué sur n’importe quelle table de dimensions appropriées, sur laquelle la femme peut s’allonger confortablement et ajuster sa position, jambes fléchies au niveau des genoux. Le praticien doit pouvoir insérer un spéculum et exposer correctement le col de l’utérus.





  • Une bonne source de lumière, de préférence une lampe LED ou halogène : la lampe doit-être facilement orientable afin de diriger la lumière sur le col de l’utérus et permettre ainsi de bien le visualiser. Dans les situations où l'approvisionnement en électricité n'est pas fiable, le praticien peut utiliser une lampe LED à main éclairant correctement, bien qu’il soit difficile de procéder à l’examen tout en tenant la lampe. Si l’éclairage est insuffisant, des lésions peuvent ne pas être détectées.




  • Plateau stérile et recouvert d’un linge, portant les matériels suivants :

    • Petits pots stériles;
    • Spéculums vaginaux bivalve stériles de différentes tailles (on peut aussi utiliser des spéculums à usage unique);
    • Pinces longuettes.
  • Chronomètre ou horloge : il est utile d’avoir un chronomètre ou une horloge dans la salle d’examen afin de respecter le temps d’1 minute nécessaire à la coagulation des protéines présentes dans l’épithélium de surface du col de l’utérus, après l’application d’acide acétique.

Consommables nécessaires pour l’examen :

  • Gants (jetables ou stérilisables);
  • Boules de coton et écouvillons à embout coton (propres, mais pas nécessairement stériles);
  • Solution d’acide acétique (3 à 5 %) (fraîchement préparée);
  • Sérum physiologique;
  • Gel lubrifiant.




Outre les matériels et consommables nécessaires, il faut également des formulaires de dépistage et des registres pour consigner les résultats des tests et les suivis ultérieurs. Certains centres de dépistage utilisent un système d’archivage informatisé.




Emploi de dispositifs de grossissement pour faciliter l’examen visuel :
Il existe plusieurs dispositifs permettant de visualiser et de grossir des images du col de l’utérus sur un écran de téléphone mobile ou sur une tablette. Ces appareils compacts et d’un coût abordable sont dotés d’une source lumineuse intégrée, alimentée par des piles, et de systèmes de mise au point. Dans certains pays d’Afrique, on utilise un appareil photo muni d’un zoom et d’une fonction autofocus pour prendre des clichés du col de l’utérus et les transmettre sur un écran de télévision relié par un câble. Quelques études ont évalué ces dispositifs. Leurs résultats indiquent une meilleure précision de l’IVA ou lorsqu’il d’agit de déterminer l’éligibilité au traitement ablatif. Les images prises peuvent aussi être utilisées dans le cadre des téléconsultations, du contrôle de la qualité et de la formation. Des études sont en cours concernant l’utilisation d’algorithmes d’intelligence artificielle pour interpréter les clichés – une technique baptisée examen visuel automatisé (AVE pour automated visual examination).






























  


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