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L’inspection visuelle à l’acide acétique (IVA) – Limites de l'IVA | |
L’IVA présente plusieurs limites dont la plus importante est inhérente à sa nature subjective. En effet, sa performance dépend fortement de la compétence et de l’expérience des praticiens. Il est essentiel qu’ils suivent une formation appropriée et des cours de recyclage réguliers pour que le dépistage par IVA ait l’impact souhaité. Dans un cadre programmatique impliquant un large éventail de praticiens, il est très difficile de garantir la qualité d’un tel test dépendant de l’observateur.
Les limites de l’IVA sont les suivantes :
- Sa faible spécificité (capacité à identifier correctement les faux négatifs, c’est-à-dire les femmes ne présentant pas de lésion cervicale précancéreuse ou cancéreuse) peut engendrer des examens inutiles, des traitements superflus et de graves conséquences psychologiques pour les femmes.
- La nature subjective de l’examen visuel exige une formation rigoureuse et continue des praticiens.
- L’IVA permet de détecter uniquement les lésions présentes sur l’exocol ; sa précision est donc limitée chez les femmes post-ménopausées et chez les plus de 49 ans.
- Sa performance est très variable en raison de sa nature subjective. Dans certains contextes, on observe une très faible sensibilité de l’IVA.
- Il est difficile de garantir la qualité du test dans la mesure où les vues du col ne sont pas documentées lors d’une IVA conventionnelle.
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