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Traitement par cryothérapie – Unité de cryochirurgie | |
L'appareil de cryothérapie (unité de cryochirurgie) comprend un cryopistolet (pistolet cryogénique) équipé d’une gâchette, relié d’un côté à la cryosonde, et de l’autre côté au tuyau de raccordement avec la bouteille de gaz. Une valve et un manomètre assurent la jonction entre le tuyau et la bouteille. Sur certains appareils, une cryotige remplace le cryopistolet. La cryosonde ou la cryotige sont munies d’un embout cryogénique en métal très conducteur dont la partie proéminente ne doit pas excéder 5 mm.
Le gaz contenu dans la bouteille passe à travers le tuyau, le cryopistolet et la sonde (ou tige) jusqu’à l’embout cryogénique. L’embout est appliqué sur le col de l’utérus qui est alors congelé lorsque le gaz est libéré à pression ambiante.
Mise en marche de l’unité de cryochirurgie :
- Vérifier le joint avant d’attacher la cryosonde au pistolet cryogénique. Le remplacer s’il est abîmé.
- Choisir une cryosonde de taille adaptée à celle de la zone de transformation et la fixer au corps du pistolet (éviter d’utiliser les sondes avec extension endocervicale).
- Brancher la bouteille de gaz sur l’appareil de cryothérapie et serrer la valve.
- Ouvrir la bouteille de gaz pour laisser passer le gaz à travers le tuyau jusqu’au cryopistolet. Vérifier la pression de gaz indiquée par le manomètre.
- Dans l’idéal, il faut que la pression de gaz soit comprise entre 40 et 70 kg/cm2 pour réaliser la cryothérapie.
- A l’ouverture de la bouteille et durant tout le processus de cryothérapie, l’aiguille du manomètre doit être dans le vert. Si elle est dans le jaune, la pression de gaz est trop faible, dans le rouge, elle est trop élevée. Dans les deux cas, il ne faut pas commencer la cryothérapie ou la poursuivre.
- Utiliser si possible des bouteilles de gaz de grande contenance (> 15 litres.
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