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Traitement par cryothérapie – Conseil et suivi post-traitement | |
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Conseils post-traitement :
- Expliquer à la femme qu’elle aura des pertes vaginales liquides, légèrement teintées de sang, susceptibles de persister pendant 4 semaines, et qu’il se peut qu’elle soit obligée d’utiliser des serviettes hygiéniques.
- Elle devra éviter l’utilisation de tampons.
- Informer la patiente des simptômes d’alerte qui peuvent apparaître dans les 4 semaines après l’intervention :
- Pertes vaginales purulentes et malodorantes.
- Fièvre pendant plus de 2 jours.
- Douleurs dans le bas-ventre (modérées à aiguës).
- Saignement vaginal important (différent du saignement des règles normales).
- Caillots de sang.
- Si la patiente présente l’un des symptômes sus-mentionnés, elle doit se rendre au centre de santé sans délai ou consulter un médecin d’une autre structure de soins.
- Conseiller à la patiente de ne pas avoir de rapports sexuels pendant 4 à 6 semaines car cela peut faire saigner la plaie encore à vif et/ou provoquer une infection (note : si le couple ne peut s’abstenir de rapports sexuels, le partenaire doit utiliser un préservatif).
- Lui conseiller de revenir plus tard pour une visite de suivi.
Note: Il n’y a pas de prescription systématique d’antibiotiques après la cryothérapie. Des cachets de paracétamol peuvent être prescrits contre la douleur.
Suivi après la cryothérapie :
- Conseiller à la femme de revenir au centre de soins pour une visite de contrôle dans 1 mois, afin de s’assurer qu’elle ne se plaint d’aucun symptôme. Il n’est pas question de faire un test de dépistage, ni un examen au spéculum ou une colposcopie. Etudier le compte-rendu d’histopathologie si une biopsie a été prélevée juste avant la cryothérapie. Dans le cadre d’un programme « dépister et traiter », la visite de suivi à 1 mois est souvent supprimée.
- Rappeler la femme pour le prochain contrôle dans 12 mois.
- Lors de la visite de suivi à 12 mois, il est préférable de faire un test VPH. Si celui-ci n’est pas disponible, faire une cytologie ou un test IVA. On peut procéder à une colposcopie pour examiner le col de l’utérus.
- Si on constate la présence d’une lésion persistante lors de la visite de suivi et/ou si le test VPH est positif, il est alors préférable d’exciser la zone de remaniement, bien que la cryothérapie puisse être répétée si les critères habituels pour l’ablation sont remplis.
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