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Tests VPH pour le dépistage du cancer du col de l’utérus et prise en charge des femmes positives au VPH – guide pratique

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Prise en charge des femmes dont le test VPH est positif – Les différentes stratégies

  


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Il faut que les femmes soient informées des résultats de leur test par un professionnel de santé qui sait parfaitement quels conseils leur donner. Il doit avant tout expliquer à la femme dont le test VPH est positif, que ce résultat ne signifie pas qu’elle a une lésion précancéreuse ou un cancer du col de l’utérus. Mais comme elle a plus de risque de développer la maladie que les femmes négatives au VPH, elle va devoir passer des examens complémentaires. Une patiente peut s’inquiéter qu'un test VPH positif implique une infidélité de son partenaire. Il faut alors la rassurer en lui expliquant qu'un individu peut être porteur du VPH même s’il n'a pas eu de rapports sexuels ou s’il n’a pas eu de nouveau partenaire depuis des années.

Une femme dont le test VPH est positif sera rappelée et examinée pour un traitement immédiat. L’examen consiste en un examen pelvien au cours duquel le col de l’utérus est badigeonné avec une solution d’acide acétique dilué à 3–5 % afin d’identifier certaines caractéristiques et de déterminer l’éligibilité à un traitement ablatif. Les détails concernant ce dernier point sont décrits plus loin. Il est possible de réaliser cet examen à l’œil nu. Pour ce faire, il est indispensable que le col de l’utérus soit bien éclairé. L’utilisation d’un dispositif portable permettant un faible grossissement permet une meilleure visualisation des caractéristiques du col utérin.

L’approche « dépister et traiter » assure une adhésion élevée au traitement et s’avère donc particulièrement indiquée dans les pays aux ressources limitées où il est souvent difficile pour les femmes de se rendre plusieurs fois au centre médical. Toutefois, dans le cadre d’une telle stratégie, un nombre important de femmes sont traitées même en l’absence d’anomalies visibles. Ce surtraitement est cependant bien accepté, car il permet de traiter des lésions existantes et empêche chez de nombreuses femmes positives au VPH le développement ultérieur de lésions précancéreuses ou cancéreuses du col de l’utérus.








































































  
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