Tests VPH pour le dépistage du cancer du col de l’utérus et prise en charge des femmes positives au VPH – guide pratique

Pour déterminer l’éligibilité au traitement ablatif, il faut se poser les questions suivantes :

1. La JPC est-elle entièrement visible ?
2. La JPC est-elle située sur l’exocol ou au niveau de l’orifice externe ?
3. La taille de la lésion (s’il y a une lésion apparente) représente-t-elle moins de 75 % de l’exocol ?
4. La lésion (s’il y a une lésion) s’étend-elle au vagin et/ou à l’endocol ?
5. Est-il possible que la lésion soit un cancer invasif ?

L’examen de la patiente doit essayer de répondre à ces questions. L’installation, les consommables et équipements requis, la préparation de la patiente et les étapes à suivre sont exactement les mêmes que ceux décrits pour l’IVA.

D'après les résultats de l’IVA, si la réponse aux questions 1, 2 et 3 ci-dessus est OUI, et la réponse aux questions 4 et 5 est NON, alors la patiente est éligible au traitement ablatif. Pour un traitement par cryothérapie, il faut répondre à une question supplémentaire, à savoir : l’embout le plus large de la cryosonde recouvre-t-il correctement toute la zone de remaniement ? L’examen à l’œil nu permet généralement de répondre à cette question. S’il y a un doute, appliquer la sonde sur la zone de remaniement et confirmer.

Il ne faut pas pratiquer de traitement ablatif en cas de cervicite aiguë. La patiente doit d’abord prendre un traitement antibiotique adapté pour soigner l’infection avant d’être rappelée pour le traitement ablatif une fois l’antibiothérapie terminée.