Modifications néoplasiques de l’épithélium du col de l’utérus – Genèse du cancer du col de l’utérus – Rôle du VPH | Cliquez sur les images pour agrandir et afficher les légendes |
L’infection persistante à VPH est à l’origine d’une grande majorité des cancers du col de l’utérus (près de 95%). L'histoire naturelle du cancer du col de l’utérus débute avec l’infection par le VPH et se déroule sur plusieurs années (5 à 20 ans) avec le développement d’une lésion précancéreuse qui évolue ensuite progressivement vers un cancer invasif. Le VPH est l’un des virus sexuellement transmissibles le plus répandu. L’infection affecte l’épithélium muqueux des voies génitales basses à la fois chez l’homme et la femme. Elle peut affecter d’autres épithéliums muqueux (par exemple, le canal anal) et des épithéliums cutanés (sur la vulve, le scrotum, le pénis et le périnée). La plupart des femmes et des hommes sont infectés peu de temps après le début de leur vie sexuelle. Le virus se transmet même en l’absence de rapports sexuels avec pénétration. Il peut ainsi se transmettre par simple contact peau à peau, par exemple en touchant les organes génitaux avec les mains.
Chez la plupart des femmes (et des hommes), l’infection à VPH est transitoire et disparaît grâce à l’immunité naturelle. Mais un petit pourcentage d’individus ne développent pas d’immunité naturelle, si bien que l’infection à VPH persiste, entraînant un risque accru de cancer du col de l’utérus et d’autres cancers, tels que ceux de la vulve et du vagin chez les femmes, mais aussi des cancers du pénis chez les hommes, et des cancers de l’anus et de l’oropharynx (gorge) chez les deux sexes. Pour plus de détails sur le VPH, consulter la page suivante. |