Modifications physiologiques de l’épithélium du col de l’utérus – Modifications atrophiques | Cliquez sur les images pour agrandir et afficher les légendes |
Avec l’âge, la diminution des taux d’œstrogènes entraîne un rétrécissement du col de l’utérus. La JPC se déplace alors progressivement dans le canal endocervical. Chez la femme post-ménopausée, la JPC se situe partiellement ou totalement à l’intérieur de l’endocol, si bien qu’elle est souvent difficile à visualiser lors de l’examen.
La ZR suit le déplacement de la JPC et se situe elle aussi partiellement ou totalement à l’intérieur du canal endocervical. L’épithélium atrophique est rose pâle. Les vaisseaux sanguins du stroma sont en effet bien visibles à travers la faible épaisseur de l’épithélium. En raison de sa finesse, l’épithélium est fragile, ce qui entraîne des hémorragies sous-épithéliales. Ces hémorragies localisées sont visibles sous forme de nombreux petits points rouges sur l’exocol appelés hémorragies pétéchiales. A l’échelle microscopique, l’épithélium atrophique a perdu les couches cellulaires superficielles et intermédiaires. Il contient donc peu ou pas de glycogène. La section suivante présente une modification physiologique du col de l’utérus appelée zone de remaniement congénitale. |