Introduction | Cliquez sur les images pour agrandir et afficher les légendes |
Partant du constat que l’infection persistante par certains types de papillomavirus humain (VPH) était nécessaire au développement de 95% des cancers du col de l’utérus, des tests ont été mis au point pour détecter ces virus dans les prélèvements cervico-utérins. Ces tests de détection du VPH apparaissent désormais nettement plus performants que la cytologie cervicale (frottis) ou l'inspection visuelle à l’acide acétique du col de l'utérus (IVA) pour dépister les lésions précancéreuses et cancéreuses. Ils constituent donc le test de dépistage du cancer du col de l’utérus le plus indiqué.
En novembre 2020, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a lancé une initiative mondiale en vue d’accélérer l’élimination du cancer du col de l’utérus en tant que problème de santé publique partout dans le monde. Il est en effet possible d’éviter ce cancer viro-induit grâce à la vaccination contre le VPH, mais aussi grâce à l’utilisation du test VPH pour le dépistage et au traitement approprié des lésions précancéreuses et cancéreuses ainsi détectées. Sachant que plus de 300 000 femmes meurent encore chaque année du cancer du col de l’utérus, dont plus de 80 % dans des pays à revenu faible et intermédiaire, les activités de prévention destinées à éliminer ce cancer auront un impact majeur sur la vie des femmes de par le monde. Pour atteindre un taux d’incidence du cancer du col de l’utérus inférieur à 4 nouveaux cas pour 100 000 femmes par an d’ici la fin du XXIème siècle (contre 13,3 nouveaux cas pour 100 000 femmes en 2020), les études de modélisation indiquent que tous les pays doivent réaliser les objectifs suivants d’ici 2030 :
Ce guide pratique concernant l’utilisation du test VPH et la prise en charge des femmes positives au VPH suit les lignes directrices publiées par l’OMS :
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