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Tests VPH pour le dépistage du cancer du col de l’utérus et prise en charge des femmes positives au VPH – guide pratique

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Caractéristiques anatomiques – Epithélium pavimenteux

  


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Aspect à l’œil nu de l’épithélium pavimenteux
L’épithélium pavimenteux apparait lisse et couvre l’exocol. Translucide, il agit comme un filtre incolore laissant passer la lumière, si bien qu’il a une teinte rosée en raison du stroma sous-jacent de couleur rouge car riche en vaisseaux sanguins. L’épithélium pavimenteux rencontre souvent l’épithélium cylindrique au niveau de l’orifice externe.




Caractéristiques microscopiques de l’épithélium pavimenteux
L’épithélium pavimenteux est constitué de 15 à 20 couches de cellules pavimenteuses, disposées en rangées et séparées du stroma cervical sous-jacent par une membrane basale. Quand il est ainsi organisé en multicouche, on parle d’épithélium stratifié. Pour chaque cellule, on distingue le cytoplasme et un noyau central.
L’épithélium pavimenteux comporte les quatre couches cellulaires suivantes en partant du bas :

  • Couche basale : couche unique de cellules basales rondes, dotées d’un noyau important de couleur sombre à la coloration et d’un cytoplasme restreint. Cette couche repose sur la membrane basale.
  • Couche parabasale : quelques couches de cellules dotées de noyaux relativement gros de couleur sombre à la coloration, situées juste au-dessus de la couche basale.
  • Couche intermédiaire : couches de cellules polygonales à petits noyaux arrondis et au cytoplasme abondant, situées entre la couche parabasale et la couche superficielle.
  • Couche superficielle : couche supérieure de cellules nettement aplaties avec des noyaux minuscules ou absents.
Dans l’épithélium pavimenteux mature, le cytoplasme des couches intermédiaire et superficielle est très riche en glycogène.




La section suivante présente l’épithélium cylindrique.

























































  
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